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samedi 27 avril

Réintroduction du Grand Tétras : « La bêtise des Vosges ! » selon Vincent Munier

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La réintroduction du Grand Tétras dans le massif des Vosges, qui devrait avoir lieu dès ce printemps, fait couler beaucoup d’encre. La Préfecture des Vosges, le Parc Naturel des Ballons des Vosges et la Région Grand Est y sont favorables. Contrairement aux conseils scientifiques régional et national du patrimoine naturel, ainsi que des associations de protection de l’environnement, nommément Oiseaux Nature 88 et Vosges Nature Environnement.

Une autre voix, et non des moindres, vient de se prononcer contre la réintroduction du Grand Tétras dans le massif : le photographe et natif des Vosges Vincent Munier, qu’on ne présente plus tellement il fait office de référence dans le domaine de la photographie animalière… et qui connaît très bien le Grand Tétras, pour l’avoir observé et immortalisé à de nombreuses reprises.

Dans une tribune publiée sur ses réseaux ce jeudi, Vincent Munier estime que cette réintroduction s’apparente aux bêtises de Cambrai, « mais une bêtise au goût amer, un bonbon au goût de sapin. Laquelle pourrait compléter le kit de goodies susceptibles, avec tee-shirts, mugs et porte-clefs, tous à l’effigie du Grand Tétras, de financer la réintroduction de l’oiseau sur la route des Crêtes. Un projet qui, j’en suis convaincu, relève de la pure bêtise. »

La tribune de Vincent Munier dans son intégralité :

« Comment ose-t-on imaginer qu’on puisse réintroduire le Grand Tétras dans les Vosges, dont il a aujourd’hui disparu, en utilisant des oiseaux capturés en Norvège ? Une idée qui est peut-être bien intentionnée, mais n’en est pas moins stupide, et que les institutions publiques comptent cependant mettre en oeuvre, malgré la conclusion largement défavorable de la communauté scientifique.

Il existe pourtant des précédents, qui devraient dissuader quiconque d’échafauder de tels plans. Dans le massif central, sur les plus de 600 oiseaux qui ont été relâchés en 25 ans, il n’est pas certain qu’un seul demeure encore vivant aujourd’hui ! Et toutes les tentatives de réintroduction de cet oiseau en Europe se sont soldées pareillement par des échecs (une seule a fonctionné en Ecosse avec des oiseaux scandinaves, il y a maintenant un siècle et demi – époque à laquelle le changement climatique et la surfréquentation touristique n’étaient pas encore connues).

Imaginer renouveler l’expérience dans les Vosges, s’obstiner à vouloir manipuler le vivant de la sorte, en jouant les apprentis sorciers, n’est rien d’autre qu’un déni de réalité.

Parce qu’il faut bien voir les choses en face : les Vosges ne sont plus faites pour le Grand Tétras ! C’est un oiseau très exigeant, à plusieurs titres. Or aujourd’hui, les conditions sur le massif ne sont absolument plus réunies pour l’accueillir.

Ce n’est pas par hasard que l’espèce vient de s’éteindre ici. J’en suis évidemment le premier meurtri. Il m’a tant enseigné sur la forêt !

J’ai consacré des centaines de nuits en affût pour apprendre à le connaître. Et mon père, lui, a voué sa vie au Grand Coq depuis les années 70. De quoi donner un peu de légitimité à notre opinion sur le sujet. A savoir qu’aller extraire de Norvège, dans leur habitat naturel, des oiseaux qu’on va condamner à mourir à petit feu dans nos forêts vosgiennes, relève de la pure hérésie et constitue une aberration éthique.

Car de quoi a besoin le Grand Tétras pour voir sa population survivre ?

D’hivers (c’est une espèce boréale), de quiétude (condition absolue de sa reproduction), de forêts riches et variées.

Et qu’est-ce que les Vosges ont à lui offrir dans ces domaines ?

L’hiver ? Les Vosges n’en ont plus ! Réchauffement climatique oblige, il ne neige quasiment plus sur le massif. Ce qui permet aux prédateurs d’y prospérer (martre, renard, autour… et surtout sanglier), sans parler des tiques en février et autres parasites.

La quiétude ? Les Vosges attirent de plus en plus de touristes, en particulier hors sentiers depuis quelques années (nos pièges photos posés depuis plus de 10 ans sur les sites à Grand Tétras peuvent hélas en attester). Les zones de quiétude, en soi tout à fait insuffisantes, ne sont même pas respectées.

Les forêts riches en essences variées, et d’arbres d’âges différents ? Sur la question, des efforts ont certes été réalisés par l’ONF, en lien avec le GTV (Groupe Tétras Vosges). Ce travail est à poursuivre quoi qu’il en soit. Tirons parti de ce que nous a appris cet oiseau, même en son absence désormais, pour améliorer la qualité et la résistance de nos forêts. L’urgence en est particulièrement aiguë pour endurer les épisodes de sécheresse successifs subis ces dernières années et qui vont fatalement s’accentuer.

Notons au passage que pour y pourvoir, pour remplacer sapins et épicéas qui se meurent ici, on va devoir importer des essences d’arbres originaires du Sud. Il y aurait un paradoxe, une ironie absurde, à vouloir y introduire des oiseaux qu’on serait, eux, allé chercher dans le grand Nord !!!

La zone de répartition du Grand Tétras n’a cessé de se déplacer vers le Nord. Il disparaît inéluctablement de l’Europe du Sud. C’est un fait. Un fait incontournable. Irréfutable.

Alors retrouvons enfin la raison ! L’heure n’est pas aux grandes opérations de communication aussi vaines que dispendieuses (des centaines de milliers d’euros tout de même !). Opérations qui illustrent de façon tout à fait exemplaire notre acharnement à vouloir maîtriser le vivant, quoi qu’il en coûte ! En soi très discutable d’un point de vue philosophique…

L’heure est venue, au contraire, de relever des défis plus qu’urgents. Très concrètement : limiter les conséquences néfastes de la surfréquentation touristique ; améliorer la qualité de nos forêts ; anticiper le réchauffement climatique ; favoriser le retour du lynx et du loup pour pallier la surdensité des herbivores sauvages.

Bref, faire en sorte que nos Vosges ne se réduisent pas à un vaste terrain de jeu pour une espèce – la nôtre – au détriment de toutes les autres.

Vincent Munier. »

Pour rappel, une consultation est ouverte, jusqu’à ce dimanche 24 mars, pour recueillir les avis à propos de ce projet de réintroduction : https://www.vosges.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Enquetes-publiques-et-consultations-du-public/Consultation-dematerialisee-du-public/Consultation-publique-sur-le-projet-de-renforcement-du-Grand-Tetras-sur-le-massif-des-Vosges

Grand tétras

Réintroduction du grand tétras dans les Vosges

Vincent Munier

La réintroduction du Grand Tétras dans le massif des Vosges, qui devrait avoir lieu dès ce printemps, fait couler beaucoup d’encre. La Préfecture des Vosges, le Parc Naturel des Ballons des Vosges et la Région Grand Est y sont favorables. Contrairement aux conseils scientifiques régional et national du patrimoine naturel, ainsi que des associations de protection de l’environnement, nommément Oiseaux Nature 88 et Vosges Nature Environnement.

Une autre voix, et non des moindres, vient de se prononcer contre la réintroduction du Grand Tétras dans le massif : le photographe et natif des Vosges Vincent Munier, qu’on ne présente plus tellement il fait office de référence dans le domaine de la photographie animalière… et qui connaît très bien le Grand Tétras, pour l’avoir observé et immortalisé à de nombreuses reprises.

Dans une tribune publiée sur ses réseaux ce jeudi, Vincent Munier estime que cette réintroduction s’apparente aux bêtises de Cambrai, « mais une bêtise au goût amer, un bonbon au goût de sapin. Laquelle pourrait compléter le kit de goodies susceptibles, avec tee-shirts, mugs et porte-clefs, tous à l’effigie du Grand Tétras, de financer la réintroduction de l’oiseau sur la route des Crêtes. Un projet qui, j’en suis convaincu, relève de la pure bêtise. »

La tribune de Vincent Munier dans son intégralité :

« Comment ose-t-on imaginer qu’on puisse réintroduire le Grand Tétras dans les Vosges, dont il a aujourd’hui disparu, en utilisant des oiseaux capturés en Norvège ? Une idée qui est peut-être bien intentionnée, mais n’en est pas moins stupide, et que les institutions publiques comptent cependant mettre en oeuvre, malgré la conclusion largement défavorable de la communauté scientifique.

Il existe pourtant des précédents, qui devraient dissuader quiconque d’échafauder de tels plans. Dans le massif central, sur les plus de 600 oiseaux qui ont été relâchés en 25 ans, il n’est pas certain qu’un seul demeure encore vivant aujourd’hui ! Et toutes les tentatives de réintroduction de cet oiseau en Europe se sont soldées pareillement par des échecs (une seule a fonctionné en Ecosse avec des oiseaux scandinaves, il y a maintenant un siècle et demi – époque à laquelle le changement climatique et la surfréquentation touristique n’étaient pas encore connues).

Imaginer renouveler l’expérience dans les Vosges, s’obstiner à vouloir manipuler le vivant de la sorte, en jouant les apprentis sorciers, n’est rien d’autre qu’un déni de réalité.

Parce qu’il faut bien voir les choses en face : les Vosges ne sont plus faites pour le Grand Tétras ! C’est un oiseau très exigeant, à plusieurs titres. Or aujourd’hui, les conditions sur le massif ne sont absolument plus réunies pour l’accueillir.

Ce n’est pas par hasard que l’espèce vient de s’éteindre ici. J’en suis évidemment le premier meurtri. Il m’a tant enseigné sur la forêt !

J’ai consacré des centaines de nuits en affût pour apprendre à le connaître. Et mon père, lui, a voué sa vie au Grand Coq depuis les années 70. De quoi donner un peu de légitimité à notre opinion sur le sujet. A savoir qu’aller extraire de Norvège, dans leur habitat naturel, des oiseaux qu’on va condamner à mourir à petit feu dans nos forêts vosgiennes, relève de la pure hérésie et constitue une aberration éthique.

Car de quoi a besoin le Grand Tétras pour voir sa population survivre ?

D’hivers (c’est une espèce boréale), de quiétude (condition absolue de sa reproduction), de forêts riches et variées.

Et qu’est-ce que les Vosges ont à lui offrir dans ces domaines ?

L’hiver ? Les Vosges n’en ont plus ! Réchauffement climatique oblige, il ne neige quasiment plus sur le massif. Ce qui permet aux prédateurs d’y prospérer (martre, renard, autour… et surtout sanglier), sans parler des tiques en février et autres parasites.

La quiétude ? Les Vosges attirent de plus en plus de touristes, en particulier hors sentiers depuis quelques années (nos pièges photos posés depuis plus de 10 ans sur les sites à Grand Tétras peuvent hélas en attester). Les zones de quiétude, en soi tout à fait insuffisantes, ne sont même pas respectées.

Les forêts riches en essences variées, et d’arbres d’âges différents ? Sur la question, des efforts ont certes été réalisés par l’ONF, en lien avec le GTV (Groupe Tétras Vosges). Ce travail est à poursuivre quoi qu’il en soit. Tirons parti de ce que nous a appris cet oiseau, même en son absence désormais, pour améliorer la qualité et la résistance de nos forêts. L’urgence en est particulièrement aiguë pour endurer les épisodes de sécheresse successifs subis ces dernières années et qui vont fatalement s’accentuer.

Notons au passage que pour y pourvoir, pour remplacer sapins et épicéas qui se meurent ici, on va devoir importer des essences d’arbres originaires du Sud. Il y aurait un paradoxe, une ironie absurde, à vouloir y introduire des oiseaux qu’on serait, eux, allé chercher dans le grand Nord !!!

La zone de répartition du Grand Tétras n’a cessé de se déplacer vers le Nord. Il disparaît inéluctablement de l’Europe du Sud. C’est un fait. Un fait incontournable. Irréfutable.

Alors retrouvons enfin la raison ! L’heure n’est pas aux grandes opérations de communication aussi vaines que dispendieuses (des centaines de milliers d’euros tout de même !). Opérations qui illustrent de façon tout à fait exemplaire notre acharnement à vouloir maîtriser le vivant, quoi qu’il en coûte ! En soi très discutable d’un point de vue philosophique…

L’heure est venue, au contraire, de relever des défis plus qu’urgents. Très concrètement : limiter les conséquences néfastes de la surfréquentation touristique ; améliorer la qualité de nos forêts ; anticiper le réchauffement climatique ; favoriser le retour du lynx et du loup pour pallier la surdensité des herbivores sauvages.

Bref, faire en sorte que nos Vosges ne se réduisent pas à un vaste terrain de jeu pour une espèce – la nôtre – au détriment de toutes les autres.

Vincent Munier. »

Pour rappel, une consultation est ouverte, jusqu’à ce dimanche 24 mars, pour recueillir les avis à propos de ce projet de réintroduction : https://www.vosges.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Enquetes-publiques-et-consultations-du-public/Consultation-dematerialisee-du-public/Consultation-publique-sur-le-projet-de-renforcement-du-Grand-Tetras-sur-le-massif-des-Vosges

49 commentaires

  • Avatar du commentaire numéro 348

    jacques VALENTIN

    Merci et bravo pour cette belle leçon d’humilité devant notre bêtise humaine, notre espèce humaine.
    La conclusion est magnifique !
    Bref, faire en sorte que nos Vosges ne se réduisent pas à un vaste terrain de jeu pour une espèce – la nôtre – au détriment de toutes les autres.

  • Avatar du commentaire numéro 349

    Jean-Paul Petit

    Merci, Vincent Munier pour votre prise de position courageuse et bien fondée. Ce sont les mêmes qui ambitionnent de transformer nos forêts en terrains de jeux pour touristes urbanoïdes qui projettent de déporter les grands tétras de leur Scandinavie natale vers nos Vosges.
    Pourquoi? Pour faire croire qu’ils agissent en faveur de l’environnement, ou de la biodiversité, ou d’on ne sait quelle baliverne à la mode? C’est risible, et c’est tragique.
    Ces nobles et fragiles animaux n’ont pas mérité ça. De grâce, laissez-les vivre libres et quiets dans leurs immenses taïgas.

  • Avatar du commentaire numéro 350

    Claude GALLAND

    Merci et bravo pour cette super analyse, de Mrs Munier, EUX ,,, de vrais SPECIALISTES du terrain!! après avoir laissé faire la destruction de notre planète, au titre des économies de budgets, on supprime et on veut réintroduire, pour se donner bonne conscience!!!! mais il est trop tard !!!!regardez l’état de nos forêts, soit disant arbres malades ?? peut-être en partie mais par non entretien de ces nombreuses années toujours au même titre (( de l’économie, ))
    du moment que l’industrie en tire de bons profits, on se fout du reste et bien sûr de nous en même temps,
    maintenant il y a trop de cerfs et chevreuils !!! ( ils mettent en danger nos forêts ,??))

  • Avatar du commentaire numéro 351

    prost

    Nos avions de chasse,de notre armée, s’entrainent et passent sur le massif des Vosges,c’est légitime et normal. Seulement au printemps quand les oiseaux couvent,poules,canard,oies,et bien tôt tétra de malheur,Notre chasse tuent tous les œufs en couvaison !!! il faut recommencer.alors le tétra,n ‘est pas près de se reproduire….simplement dit…partagez….

    • Avatar du commentaire numéro 390

      choukov

      Les avions de la chasse française sont moins nombreux que les loups…. À titre de comparaison pour relativiser.
      Et leurs couloirs sont définis (même si certains prennent quelques libertés parfois).

      • Avatar du commentaire numéro 395

        Schmit

        Concernant le lynx voici un document :
        De 1983 à 1993, il a de nouveau été introduit dans les Vosges, mais malheureusement, l’espèce n’a pas réussi à établir un effectif suffisant et sa population était en diminution, avec très peu d’individus restants sur le territoire : la plupart sont morts de maladie ou ont été éradiqués par des braconniers.
        Au cours de l’année 2020, trois individus ont été mis à mort illégalement en France. Seulement environ 150 individus vivent dans le pays actuellement, la plupart dans le Jura. Sa protection est essentielle afin de laisser la possibilité à l’espèce de se développer.
        Quant au loup, il a été réintroduit en Europe et ceux vivant en France arrivent naturellement d’Italie.
        Comme quoi, toute réintroduction d’animaux sauvages est totalement inutile!

  • Avatar du commentaire numéro 352

    SCHMIT

    Tous ce gens qui pondent des décisions aberrantes ne passent sûrement pas autant de temps que V.Munier dans nos forêts qui ne bénéficient plus de neige et de froid afin que ces animaux sauvages réussissent à survivre…
    Après le loup, le lynx, le grand tétras… Et pourquoi pas le mammouth pendant qu’ils y sont ??
    Par contre, l’introduction de touristes est réussie hélas, et leur surpopulation est probablement responsable (entre autres) de la disparition de nos animaux sauvages…

    • Avatar du commentaire numéro 370

      Bohort

      Loup et lynx n’ont jamais été réintroduit

      • Avatar du commentaire numéro 384

        Macadam

        Ah bon des loups qui naissent naturellement pucés ??

        • Avatar du commentaire numéro 389

          Choukov

          Puces et tiques.

  • Avatar du commentaire numéro 353

    AUBRY Yves

    Commencons par protéger les lynx et les loups avant de réintroduire des espèces plus fragiles.

  • Avatar du commentaire numéro 354

    De val

    Oui, le passé ne revient pas sous une une forme artificielle et inadapté.

  • Avatar du commentaire numéro 355

    De val

    inadaptée.

  • Avatar du commentaire numéro 356

    SEHIER Bernard

    Merci Monsieur Vincent Munier pour votre article
    L’homme plus malin que toutes les espèces vivantes ???, il est plus bête que ceux que nous appelons les bêtes.
    Les animaux s’adaptent à la nature alors que l’homme veut changer et forcer la nature.
    Cherchez l’erreur !!
    Nos forêts et notre climat ne conviennent plus au Grand Tétras , alors laissons le vivre dans les pays nordiques, à sa place.
    Les prédateurs sont déjà en embuscade et les braconniers rêvent d’un oiseau empaillé accroché au mur de leur salon.

    • Avatar du commentaire numéro 365

      Ferry

      Merci Mr Munier pour vos explications venant d’un homme de terrain, si on écoutait toutes ces personnes,
      architecture,etc.
      .. beaucoup d’erreurs seraient évitées encore merci et espère que vous serez écouté

    • Avatar du commentaire numéro 456

      Thomassin Joelle

      Je suis tout à fait d’accord avec Vincent Munier. Cet oiseau magnifique que j’ai eu la chance d’observer il y a 30 ans n’a plus sa place dans les Vosges pour toutes les raisons qu’il a énumérées. C’est tout à fait utopique et dommage de gaspiller la vie de cet oiseau.

  • Avatar du commentaire numéro 357

    Danièle Dopp

    Je réagis en particulier à « Les Vosges attirent de plus en plus de touristes, en particulier hors sentiers depuis quelques années (nos pièges photos posés depuis plus de 10 ans sur les sites à Grand Tétras peuvent hélas en attester). Les zones de quiétude, en soi tout à fait insuffisantes, ne sont même pas respectées. » Alors que tout comme vous, en partie avec l’objectif de rapporter quelque photo mais surtout pour communier avec la nature et fuir l’urbanisme, j’aime m’introduire dans la forêt sauvage, cela fait des années que je respecte le site de quiétude du Ventron tout en ayant fortement envie de m’y introduire comme j’ai su désobéir à l’interdiction de rester chez soi en période de confinement pour ne pas devenir folle. Il y a des consignes qui semblent dignes tandis que d’autres sont discutables. Cela dit, devant l’échec de ce qui a été entrepris depuis longtemps pour la réintroduction du grand tétras dans les Vosges, je n’ai qu’une seule position : jeter l’éponge et palier au plus urgent. Pour l’heure, il me semble que l’état de la flore, en particulier le problème du scolyte sur les épicéas et le réchauffement climatique qui touche les essences les plus fragiles, est le problème majeur dont je ne suis pas persuadée que les entreprises suffisent à ne pas voir dépérir le massif à moyen terme. Et ce problème est abordé en remettant en question une partie du grand gibier et s’il est acceptable que les chasseurs s’activent pour réduire le sanglier (ce qui semble être correctement entrepris) ça l’est moins concernant l’espèce cervidés (cerfs et chevreuils) qui est en voie de diminution au point d’en craindre une possible extinction si les choses se poursuivaient ainsi. Les agents de l’onf devenus également chasseurs est une autre « bêtise des Vosges » pour reprendre votre expression ; et si je me laissais à l’expression libre, je rajouterai que le terme OFB en est une de plus (lorsque le terme de biodiversité, très à la mode, dessert de la sorte). Alors, j’imagine le devenir des Vosges, les devenir des forêts françaises (ça n’est plus un secret) comme un futur parc où l’accès sera contrôlé pour tous, limité aussi, punissant ceux qui savent respecter la nature en leur laissant les documentaires réalisés autrefois, ou encore par ceux qui conserveront des droits ; vive le canapé ! Si je savais dessiner, j’illustrerai volontiers mon propos ainsi : l’espace vosgien deviendrait à peu près cela : d’un côté, des pâtures avec le patou (gare à ceux qui veulent s’y frotter), des réserves espaces de quiétude pour plaire aux utopistes, des zones d’accès interdit avec des pancartes « danger, dépérissement des arbres à cause du réchauffement climatique », une meute de loup entrain de dévorer quelques agneaux, des coupes à blanc et pour finir un parc pédagogique aux sentiers balisés et panneaux avec photos (« ici, on pouvait voir… ») assez probablement payant. Pfff ! et si on se préoccupait un peu des cervidés qu’il est peut-être encore temps de sauver ? PS : la réintroduction du loup est un sujet non moins tendu ; je viens de découvrir le travail de Bruno Lecomte, bressaud, qui mérite autant d’attention que le reste.

    • Avatar du commentaire numéro 371

      Bohort

      Le loup n’a jamais été réintroduit

    • Avatar du commentaire numéro 403

      Macadam

      C’est étrange comme on peut tenir par moment comme responsables les touristes qui sont, semblent ils
      selon certains des troubles fêtes de quiétude.
      Et pendant ce temps là, la forêt disparait de jour en jour (scolyte).
      La minorité bruyante se fait des gorges chaudes en servant du matin au soir la responsabilité de la sur fréquentation.
      De plus en plus de surfaces sont coupées a blanc mais il faut réintroduire des animaux dans des forêts qui disparaissent en séchant.

  • Avatar du commentaire numéro 358

    Aubertin Catherine

    Je avez totalement raison Vincent Munier, je vous rejoins complètement dans votre réflexion, je le constate moi-même sur le terrain tous les jours pour d’autres espèces, vous avez certainement beaucoup plus de poids que moi, petite photographe animalière bien moins connue que vous, il va s’en dire, je m’évertu et m’insurge contre le tourisme de masse qui détruit tout!! Mais la puissance de l’argent est là !!!
    Alors on le traite d’écolot, quand ce n’est pas de radoteuse.
    Merci pour votre œuvre dans le respect de la biodiversité.
    J’ai beaucoup d’admiration pour votre père et vous.
    Catherine Aubertin

  • Avatar du commentaire numéro 360

    Macadam

    Enfin une lecture pleine de lucidité

  • Avatar du commentaire numéro 361

    Et Mille

    Tout à fait d’accord avec l’argumentation de Vincent Munier hormis sur le loup.
    J’aurais bien aussi une remarque sur la surfréquentation et la pertinence de sa présence même sur ces zones de quiétude mais mon commentaire n’a pas vocation à attenuer la force et lucidité de sa tribune.

  • Avatar du commentaire numéro 362

    Hervé

    Bravo pour cet éditorial de Vincent Munier. Tout est dit.
    Le Grand Tétras est devenu une espèce exotique inadaptée au massif vosgien surfréquenté qui subit de plein fouet le changement climatique . Cette réintroduction est une « aberration écologique et politique ». Une fois de plus on est face à la bêtises humaine. Pourquoi s’obstiner à réintroduire des espèces disparues sans en éliminer la cause ?

    • Avatar du commentaire numéro 366

      Gilles

      Je partage entièrement la teneur de cette intervention.

  • Avatar du commentaire numéro 363

    Desnoyers

    Bravo Vincent Munier pour cette intervention qui montre qu’hélas la bêtise humaine est désespérante….l’homme maître de la nature…et du vivant c’est une hérésie !!!
    Laissons faire la nature pour la sauver et pour sauver notre planète et notre espèce !
    Déraciner des êtres vivants pour les déplacer où bon nous semble ne flatté que notre EGO.

  • Avatar du commentaire numéro 364

    CBR

    Bravo à Vincent.
    Il faut réintroduire Jack Lang dans les Vosges. !! .
    A quand une exposition de Vincent en Tarentaise ? .

  • Avatar du commentaire numéro 367

    Titou

    Par contre réintroduire des ours slovènes dans les Pyrénées c est une bonne chose? Que des donneurs de leçons qui ne voient que leur intérêts personnels.

  • Avatar du commentaire numéro 368

    Margot

    Merci mr Munier

  • Avatar du commentaire numéro 369

    Muller Gilbert

    Entiierement d’accord avec Vincent et ses propos.

  • Avatar du commentaire numéro 372

    Pouoenette

    Laissons faire la nature pour la sauver et pour sauver notre planète et notre espèce !
    Déraciner des êtres vivants pour les déplacer où bon nous semble ne flatté que notre EGO.
    La bêtise humaine n’a pas de limite posez-vous la question monsieur les politiques, pourquoi les grands Tetras, vont toujours plus loi,n dans le Nord pour pouvoir survivre.
    C’est certainement pas en les réintroduisant dans les Vosges que nous allons réussir à sauver leur espèce.
    Arrêter donc de jouer à l’apprenti sorcier, r oui monsieur Vincent Munier à bien résumé et il a raison d’alerter les instances afin que ce projet ne se réalise pas.

    • Avatar du commentaire numéro 392

      Denis

      Cette histoire de grand tétras me fait penser à une Charlotte aux framboises tout juste terminée, agrémentée de sa touche finale, la framboise sommitale, ou un sorbet, puis transportée sur une longue distance dans une voiture surchauffée, en plein été, en se réjouissant à l’avance des commentaires ébahis!
      Succès garanti!

  • Avatar du commentaire numéro 374

    Raphaël

    Et oui
    Il faut respecter le biotope

  • Avatar du commentaire numéro 377

    Sophie François

    Bonsoir,
    Nul besoin de commenter pour souhaiter être informée…
    Sophie.

  • Avatar du commentaire numéro 378

    Combette

    Je suis d’accord avec Vincent Munier, ce n’est qu’une histoire de bisness cette réintroduction !!!

  • Avatar du commentaire numéro 379

    Pfeffer Jean-jacques

    V Munier est un immense photographe mais un piètre scientifique! Il ne suffit pas de passer des centaines de nuits sous un sapin pour comprendre les causes de disparition du GT dans les Vosges Il pourrait par exple lire les 330 publications qui accompagnent le projet du Parc des Ballons et discuter avec les personnes qui publient depuis des décennies sur l’espèce Il apprendrait par exple que le coq survit très bien dans des massifs dont les données météo sont bien plus chaudes que les Vosges. Il apprendrait que près de 20% de la mortalité adulte est liée aux câbles aériens ( téléskis etc..) Phénomène que Munier et ses amis ont toujours refusé de prendre en compte malgré les avertissements des scientifiques depuis 30 ans il apprendrait aussi que la prédation est un élément fondamental des taux de reproduction du GT ( là où on peut le rejoindre c’est sur la présence du loup et du lynx qui limitent les mésoprédateurs) Il apprendrait qu’il n’existe aucune publication prouvant que les taux de reproduction sont affectés par les promeneurs ( il y a moins de coqs par contre le long des axes forestiers) il apprendrait enfin que depuis 30 ans le déficit en variabilité génétique ( en fait une baisse d’hétérozygotie) condamnait déjà le Gt dans les Vosges ( mais aussi dans le Jura)
    Cet élément a toujours été combattu par Munier et ses amis qui ont systématiquement rejeté les velléités de renforcement du pool génétique des oiseaux vosgiens dès les années 90
    Comment Munier peut il aujourd’hui subitement affirmer que les Vosges ne peuvent plus accueillir de GT alors que lui et ses amis n’ont eu de cesse depuis 40 ans et tout récemment encore de partir à la chasse aux subventions ( PRA, projet Like etc ..on parle ici en millions!) pour, soit disant, sauver le GT avec les résultats que l’on sait
    Oui Vincent Munier est un grand photographe mais hélas au vu de ce qu’il en dit il se trompe quand même sur le Tétras

    • Avatar du commentaire numéro 385

      Denis d'Artemare

      Il me semble que Vincent Munier est au contraire très au fait de ce qui constitue les impératifs de vie du grand tétras.
      Et je vous trouve un ton un peu supérieur en supposant qu’il apprendrait beaucoup à la lecture des 330 publications que vous mentionnez.
      Il se trouve que l’espèce se maintient très difficilement dans la chaîne du haut Jura où l’on a pas à déplorer de collisions avec des câbles électriques,mais pour les raisons que l’on sait:Faible variabilité génétique,prédation sur les nichées,mais aussi,oui,dérangement excessif.
      Les poussins dispersés qui ne peuvent se réfugier sous leur mère peuvent mourir en quelques minutes si le temps est froid et pluvieux.
      Ce n’est pas pour rien que l’on a mis en réserve intégrale certaines zones du Risoux pour protéger le grand tétras du dérangement humain durant les périodes les plus critiques de sa vie.
      Alors cessons de vouloir plier la nature à nos appétits boulimiques de toute puissance.
      Il est évident que, comme l’a dit Vincent Munier,on ne peut attendre d’oiseaux qui ont grandi en Norvège, dans des zones calmes,qu’ils s’adaptent bien à une montagne surfréquentée (avec chiens en liberté),sans vrai hiver,et avec des ressources alimentaires qui vont nécessairement évoluer très rapidement
      Mais on ferait bien de consacrer les sommes considérables engagées pour ce projet, à la protection du site magnifique prévu pour cette réintroduction età la protection d’autres espèces encore présentes.

      • Avatar du commentaire numéro 411

        Pfeffer Jean-jacques

        On me trouve le ton supérieur? Hélas oui, Munier ne connait pas grand chose à la biologie du GT mais se permet, auréolé de sont prestige de (très) grand photographe, de traiter de » bêtises  » un projet dont la partie scientifique ( biologie) a été écrit par E Menoni et moi même. E Menoni a été ingénieur à l’OFB et est l’une des 3 personnes au monde ( avec un norvégien et un écossais) à avoir le plus publié sur le GT ( thèse et articles etc..) Je suis moi même le représentant au Parc de l’UICN -Grouse Specialist Group Le GSG fédère la grande majorité des chercheurs- biologistes publiant sur le GT et autres tétraonidés. Ce n’est pas parce que l’on passe des nuits sous un sapin qu’on a tout compris D’ailleurs si c’était une compétition Menoni et moi même serions largement vainqueurs aux nombres de nuits passées sous un sapin!
        Vous avez raison quand vous dites que la variabilité génétique ( entre autre ) condamne le coq dans le Jura Sachez ( apprenez!) que dans les Vosges il en a été de même depuis 30 ans et que le Groupe Tétras Vosges dont Munier est le vice président a TOUJOURS refusé le renforcement génétique Vous écrivez que les poussins peuvent mourir s’ils ne sont pas réchauffés Qu’en savez vous? Combien de minutes? Combien de temps met la poule à venir récupérer ses poussins ? Vous affirmez des choses dont vous ne savez rien par contre je peux vous le dire parce que j’ai équipé d’émetteurs des poussins ( sous un sapin?) Enfin et je m’arrêterai là, les forêts de Norvège sont loin d’être calmes ( chasseurs, skieurs, forestiers avec grosses machines etc..) j’en sais quelque chose puisque j’y ai  » travaillé » sur le GT pas mal de temps
        Il me semble que le ton des experts qui n’en sont pas ( mais je le répète sont de bons photographes dont on a besoin aussi) est bien plus supérieur que celui des scientifiques qui se cantonnent dans les vertus du «  »ce que l’on sait » en essuyant des leçons d’agilité mentale ( et quelque fois de philosophie)

        • Avatar du commentaire numéro 423

          munier vincent

          Mr Pfeffer, vous n’êtes pas un scientifique c’est certain, un observateur peut-être. Nous non plus ne sommes pas des scientifiques. Etre scientifique n’est pas un « graal ». La science est évidemment importante mais en l’état elle n’a nullement la prétention d’apporter des réponses à tout. Elle est régulièrement revisitée et les certitudes pas toujours acquises, loin s’en faut. Elle aide à progresser et parfois même à faire marche arrière. Les naturalistes quant à eux contribuent à alimenter la science, la connaissance, la réflexion et l’action par l’observation. Naturalistes et scientifiques ne sont pas opposables et ne s’inscrivent pas sur une échelle de valeur. Bien, au contraire, ils sont étroitement complémentaires.
          Vous semblez obnubilé par les publications, leur nombre, sans forcement en connaitre le contenu et le comprendre. Vous êtes à l’évidence un parfait adepte de ce que les scientifiques (vous savez ceux dont c’est le métier et la passion et que vous semblez tant admirer), appellent le « cherry picking ». ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Cherry_picking )
          Et puis visiblement, il y a les publications scientifiques que vous ne citez pas et dont vous n’avez  pas connaissance ou que vous ignorez volontairement parce qu’elles contredisent vos certitudes. Par ailleurs, il apparaît rapidement que vous ne comprenez pas tout ce qui est écrit dans un article scientifique. Alors un peu d’humilité …
          Vous semblez tout autant ignorer que chaque espèce, dont le Grand tétras, fait partie d’un formidable ensemble d’interactions directes et indirectes qui contribuent à ce que les scientifiques appellent le fonctionnement des écosystèmes. Là littérature scientifique à ce sujet qui pourtant conduit à mieux comprendre la dynamique de la biodiversité, vous est totalement étrangère. Ceci pour vous dire, que réduire la forêt vosgienne au grand tétras et à ses prédateurs, constitue une vision pauvre, étriquée et simpliste, dénuée de science tout autant que de bon sens, bien loin de la réalité. Une telle vision est regrettable car elle conduit malheureusement à un appauvrissement, à ignorer la complexité de « la Nature », sa beauté et l’admiration que l’on devrait avoir tout autant que le bien être qu’elle peut nous procurer. Un peu d’humilité et plus de poésie….

          PS 1: Vous êtes très loin de la connaissance des sollicitations et actions menées par le GTV entre autre sur les câbles aériens et les clôtures d’engrillagement des plantations que vous sembler oublier.
          PS 2: les considérables investissements financiers, en temps, en énergie  consacrés sur le terrain dans des actions de préservation et de reconquête d’espaces de naturalité , de sensibilisation des gestionnaires portent des fruits pour l’ensemble des espèces vivant dans nos forêts. Non, ce ne sont ni de l’argent, ni du temps, ni de l’énergie perdus lorsqu’on l’investi pour la naturalité. Nous devons poursuivre ensemble dans cette voie non pas pour une espèce mais bien pour l’ensemble du monde vivant.
          PS 3: « Immense photographe » c’est évidemment trop et je pense vous en dire plus sur le comportement du Grand tétras que le fonctionnement de mon boitier photo ou autres sujet sur la photographie.

          • Avatar du commentaire numéro 446

            Pfeffer Jean-jacques

            Je mets vos compétences  » scientifiques » en doute parce vous vous permettez d »écrire, je cite : » de quoi le GT a t il besoin pour survivre? D’hivers ( espèce boréale) , de quiétude ‘( condition absolue pour sa reproduction, de forêts riches et variées
            D’hivers? Jusqu’en 1955 le GT vivait en Forêt de Haguenau ( à 150 m ) où il a toujours moins neigé que ce qu’il neige dans les Vosges actuellement ( sauf cette année peut être) Le GT habite des forêts chaudes ( de chênes!) sur le versant sud des Pyrénées ou encore dans les Rhodopes en Grèce et aussi en Ecosse où il y a en moyenne 2 à 3 semaines de neige par an
            De quiétude absolue pour la reproduction? Citez moi une seule étude documentée et chiffrée qui montre un déficit reproductif lié au dérangement! Le cherry picking que je suis n’en a pas trouvé et vous n’en trouverez pas non plus
            De forêts riches et variées? Des forêts oui, riches et variées ça se discute, il n’y a pas plus pauvre en nombre d’espèces forestières que la taïga ( riche en tétraonidés)
            Alors, quand je lis cela, oui j’ai la prétention d’apporter des réponses qui me viennent de mes lectures ( le GSG diffuse régulièrement TOUTES les publications ayant de près ou de loin affaire aux tétraonidés du monde entier), de mes expériences ‘ scientifiques’ ( j’ai en effet « travaillé » avec l’équipe norvégienne qui a pendant 40 ans -et ça continue-suivi plus de 900 GT par télémétrie en étudiant tous les paramètres pouvant influencer sa survie etc…..) et de ma passion de naturaliste ( si si je fais partie de ceux là aussi et vous le savez) qui m’a poussé avec mes amis N Lefranc et C Kempf à fonder le GTV ( avant que votre père n’y participe)
            Que la réintroduction du GT soit une entreprise pas facile est une évidence mais tout ce qui a été entrepris pour le sauver ( et tous les millions d’euros déjà dépensé, oui des millions!) mériterait qu’on y regarde de plus près également Mais qu’elle suscite tant d’opposition de la part de naturalistes me désole Pourquoi pas d’opposition des naturalistes pour le lynx? Les Vosges lui sont tout aussi hostiles – chasseurs, nombreuses routes qui sillonnent les massif et 1ère cause de mortalité Etant bien plus âgé que vous je me souviens des grosses réticences des naturalistes à la réintroduction de la cigogne, les rieds qui les nourrissaient ayant disparu au profit des champs de maïs ( ce que je déplore) Et pourtant… il y a tant d’exemples mêmes avec les Tétras

            JJP
            PS Ayant une formation scientifique , dire que je ne comprends pas ce que je lis dans un article me parait osé. Vous avez un exemple?

    • Avatar du commentaire numéro 387

      choukov

      Il y a 600 ans ils vous auraient mis au « grand feu ».
      Là, vous allez prendre cher.
      Les spadassins du « prêt à militer » vont vous pilonner de reproches puérils.

    • Avatar du commentaire numéro 412

      Contrepetrerie

      Jean Jacques vous passez quand au Jamel Comedy club ?
      Vous allez faire un tabac!!!

    • Avatar du commentaire numéro 424

      Sylvie88

      Votre commentaire Mr Pfeffer m’apparait complétement déplacé, et dénote un égo surdimensionné. Certainement, auriez voulu être un scientifique, mais visiblement ce n’est pas le cas mais ce n’est pas grave vous savez.
      La critique est toujours facile mais l’action sur le terrain beaucoup et évoquer 330 articles ne signifie vraiment rien, si ce n’est une forme de bêtise. Alors Monsieur restez humble et reconnaissez simplement le travail remarquable fait par certains.
      Bravo Vincent pour votre engagement et pour toute la sensibilité qui imprègne vos réalisation et vos écrits. Et ça, c’est pas rien. Merci

  • Avatar du commentaire numéro 386

    choukov

    Ça ressemble à une guerre de religion cette écologie doctrinaire et contraignante avec occupation idéologique du terrain (nos Vosges) et imposition des idées.
    Les gourous, les ouailles illuminés jusqu’au-boutistes.

    Demain, en exagérant, ils supprimeront leurs opposants et enfermeront les tièdes ?…. Avec le sentiment du devoir accompli ?

    Car concrètement, la situation générale est médiocre et le reste, « parfois » mal gérée par des services qui préfèrent balancer au ravins des grumes invendues qu’en baisser le prix et les initiatives locales sont limitées par dérogation légale mais souvent interdites.
    Posez le pied dans un cours d’eau pour y réparer un bief existant par exemple.

  • Avatar du commentaire numéro 388

    GPS

    Il a raison il faut d’abord réintroduire des ours pour qu’ils bouffent les touristes Après ont pourra réintroduire des tétras

  • Avatar du commentaire numéro 391

    Basso

    Bonjour. Commençons par arrêter les constructions intempestives sur des zones où les animaux notamment les cervidés se reproduisent ! Arrêtons d’empiéter sur le territoire des animaux ! Yen a assez maintenant !!! Stop ! On a même plus d’eau au grand Valtin …. Que font les pouvoirs publics ???? Ho la la …. l’être humain perd la raison….

  • Avatar du commentaire numéro 394

    Cerf Antoine

    …et dire que ce même parc naturel des ballons des Vosges projette une aire de camping au Valtin, ce pile-poil entre une zone Habitat et une de directive oiseaux, tout simplement incroyable, l plupart des gens disent que c’est ridicule……pour qui s’expose.

  • Avatar du commentaire numéro 404

    GOSSART Catherine

    Tout à fait raison avec vous
    Cela serait une grave erreur
    Tout comme le lynx qui a du mal à se réintégrer dans les Vosges
    Ne faisons pas encore cette bêtise humaine et j espère que cela ne se réalisera pas

  • Avatar du commentaire numéro 413

    Contrepetrerie

    J’ai l’impression que les responsables du Parc des ballons des Vosges manque d’humilité.
    De plus 200000 euros de budget pendant 5 ans, c’est une manne pour financer des études de suivi.
    Ces études vont conclure que les conditions et le milieu n’est pas favorable.
    Conclusion temps et argent gaspillé.

    • Avatar du commentaire numéro 425

      Sylvie88

      Oui, les responsables du parc manquent d’humilité. Et en s’entourant de pseudo experts comme ce Mr Pfeffer qui lui aussi manque d’humilité et visiblement de compétences, on ne s’étonnera pas de voir des projets aussi mauvais, mal rédigés, remplis de bêtises et si contestés. Pendant ce temps, notre massif vosgien souffre et souffrira de plus en plus. C’est infiniment triste.

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