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lundi 20 mai

Un tram-train entre Laveline-devant-Bruyères et Gérardmer ?

C'est le projet proposé par l'association TG2V

1 commentaire

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(Photographie Marc Fourniquet)

L’association Train Gérardmer Vologne Vosges – TG2V – avait sollicité une audience auprès de la préfète des Vosges Valérie Michel-Moreaux. C’est finalement la sous-préfète Carole Dabrigeon qui a reçu les membres de l’association ce jeudi matin, dans les locaux de la sous-préfecture de Saint-Dié-des-Vosges.

A travers cette audience, TG2V, qui milite depuis maintenant 20 ans à « la réactivation de la ligne Laveline-devant-Bruyères-Gérardmer, en vallée de Vologne », souhaitait présenter son projet de tram-train. Ce projet consiste en la remise en état des 16km de voies déjà existantes et la construction de 4km de rails, avec 2 kilomètres côté Bruyères via une nouvelle connexion, et autant côté Gérardmer mais sur rails encastrés.

Pour illustrer son propos, TG2V prend comme exemple le tram-train de nouvelle génération, type Draisy, qui est actuellement en cours d’essai dans le Grand Est. « Ce tram-train construit en Alsace constitue du matériel léger, électrique sur batteries, fonctionnel, multiservices, panoramique, confortable, convivial, avec des arrêts à la demande comme un tram urbain » plaide l’association. Autre exemple, la ligne ferroviaire entre Thann et Mulhouse, où les derniers kilomètres côté Mulhouse se font sur des rails encastrés.

Le coût de ce projet de tram-train entre Laveline-devant-Bruyères et Gérardmer se chiffrerait, selon TG2V, « proche de celui du contournement routier de Châtenois Val de Villé, dans le Bas-Rhin, qui est financé par l’Etat et la Région Grand Est. » Soit à hauteur de 60 millions d’€.

Quant au projet de voie verte dans la vallée de la Vologne, l’association n’y est pas hostile, estimant que le retour du train et ce projet ne sont pas incompatibles, « qu’une voie verte peut cohabiter avec une voie ferrée. »

La sous-préfète de l’arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges, qui rencontrait TG2V pour la première fois, a déclaré après l’audience que « les 2 Communautés de communes Concernées ont délibéré en faveur de l’aménagement d’une voie verte, sous réserve des résultats des études techniques, juridiques et financières. Pour l’Etat, l’important est que l’emprise concernée reste dans le domaine public, dans l’hypothèse où une voie verte voit le jour. Ou un autre projet relatif aux mobilités. »

J.J.

Carole Dabrigeon

Retour du train entre Laveline-devant-Bruyères et Gérardmer

Sous-préfecture de Saint-Dié-des-Vosges

TG2V

(Photographie Marc Fourniquet)

L’association Train Gérardmer Vologne Vosges – TG2V – avait sollicité une audience auprès de la préfète des Vosges Valérie Michel-Moreaux. C’est finalement la sous-préfète Carole Dabrigeon qui a reçu les membres de l’association ce jeudi matin, dans les locaux de la sous-préfecture de Saint-Dié-des-Vosges.

A travers cette audience, TG2V, qui milite depuis maintenant 20 ans à « la réactivation de la ligne Laveline-devant-Bruyères-Gérardmer, en vallée de Vologne », souhaitait présenter son projet de tram-train. Ce projet consiste en la remise en état des 16km de voies déjà existantes et la construction de 4km de rails, avec 2 kilomètres côté Bruyères via une nouvelle connexion, et autant côté Gérardmer mais sur rails encastrés.

Pour illustrer son propos, TG2V prend comme exemple le tram-train de nouvelle génération, type Draisy, qui est actuellement en cours d’essai dans le Grand Est. « Ce tram-train construit en Alsace constitue du matériel léger, électrique sur batteries, fonctionnel, multiservices, panoramique, confortable, convivial, avec des arrêts à la demande comme un tram urbain » plaide l’association. Autre exemple, la ligne ferroviaire entre Thann et Mulhouse, où les derniers kilomètres côté Mulhouse se font sur des rails encastrés.

Le coût de ce projet de tram-train entre Laveline-devant-Bruyères et Gérardmer se chiffrerait, selon TG2V, « proche de celui du contournement routier de Châtenois Val de Villé, dans le Bas-Rhin, qui est financé par l’Etat et la Région Grand Est. » Soit à hauteur de 60 millions d’€.

Quant au projet de voie verte dans la vallée de la Vologne, l’association n’y est pas hostile, estimant que le retour du train et ce projet ne sont pas incompatibles, « qu’une voie verte peut cohabiter avec une voie ferrée. »

La sous-préfète de l’arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges, qui rencontrait TG2V pour la première fois, a déclaré après l’audience que « les 2 Communautés de communes Concernées ont délibéré en faveur de l’aménagement d’une voie verte, sous réserve des résultats des études techniques, juridiques et financières. Pour l’Etat, l’important est que l’emprise concernée reste dans le domaine public, dans l’hypothèse où une voie verte voit le jour. Ou un autre projet relatif aux mobilités. »

J.J.

1 commentaire

  • Avatar du commentaire numéro 346

    Choukov

    Des « beugnots » grand diseurs et dans le contre tout systématique vont dénigrer, bêtement, et ils seront évidemment écoutés.
    Au lieu de trouver des problèmes et comment ne rien faire ça ferait mieux de chercher comment faire, des solutions.
    Et l’idée de ramener un transport sur rail « léger », « flexible » et « multi-support » au fond des vallées abandonnées est pleine de bon sens.
    D’autant qu’en Europe des modèles existent et fonctionnent.

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